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On le rappelle, une exoplanète est une planète située à l’extérieur de notre système solaire.

Sans surprise, c’est encore le satellite Kepler qui a fait le plus gros du boulot. Les scientifiques ont analysé ses données datant de juillet dernier et on repéré 4 302 exoplanètes potentielles. Ils ont alors chassé les fausses exoplanètes pour déterminer ce nombre de 1284.

Comment trouve-t-on une exoplanète, exactement ? En scrutant les étoiles, tout simplement. Si une étoile subit une baisse de luminosité, cela signifie que quelque chose, donc peut-être une planète, est passé devant. La variation de cette baisse peut indiquer à la NASA la taille et la distance de cette planète par rapport à son soleil. Mais attention, il y a des pièges ! Souvent, la baisse de luminosité n’est pas due à une planète, mais à des anomalies spatiales.

Sur les les 4307 résultats, la NASA en a donc éliminé une grande partie pour sortir le nombre de 1284. Néanmoins, l’agence indique que sur cette liste, 1327 résultats étaient encore à définir, et pourraient donc venir grossir la liste. La NASA doit être sûre à 99% que ce sont bien des exoplanètes pour les classer comme telle. C’est la règle.

Sur les 1284 exoplanètes découvertes, 550 pourraient être telluriques, selon la NASA. Neuf d’entre-elles pourraient se situer dans la zone habitable de leur étoile, et pourraient donc abriter de l’eau. Un groupe très fermé de planètes accueillantes qui s’élèverait donc à 21 membres.

Aujourd’hui, 3200 exoplanètes confirmées ont été découvertes par la NASA.