Le marché du processeur compte probablement parmi les plus dynamiques
dans le monde de la Tech, mais aussi parmi les plus touffus… pour ne
pas dire fouillis. Les références AMD et Intel sont en effet nombreuses,
avec une réactualisation annuelle ou bi-annuelle quasi généralisée sur
l’ensemble des gammes proposées par les deux fondeurs. Difficile par
conséquent de se maintenir à jour pour savoir vers quelle référence se
tourner lorsqu’il est temps de changer son CPU ou quand le montage d’une
nouvelle machine s’impose.
Quels processeurs privilégier en jeu et en applicatif ?
- 1. Intel Pentium G5400 : pour une machine polyvalente à prix (très) contenu
- 2. Intel Core i3-9100 : Un i5 de 7ème génération
- 3. AMD Athlon 200GE : le petit Poucet de chez AMD
- 4. AMD Ryzen 3 2200G : L’alternative (vieillissante) aux Core i3
- 5. Intel Core i5-9600K : la nouvelle coqueluche des Gamers
- 6. Intel Core i7-9700K : la puce à tout faire selon Intel
- 7. AMD Ryzen 5 2600X : Le pire ennemi du Core i5
- 8. AMD Ryzen 7 2700X : la valeur sûre des rouges
- 9. Intel Core i9-9900K : quand le Core i7-9700K ne suffit pas
- 10. Intel Core i9-9980XE : La puce déraisonnable d’Intel
- 11. AMD Ryzen Threadripper 2920X : le signe d’une maîtrise confirmée d’AMD en applicatif
- 12. AMD Ryzen Threadripper 2990WX : Rival du Core i9-9980XE par excellence
L’idée de proposer un comparatif complet à nos lecteurs a donc peu à peu commencé à germer dans nos esprits, au point d’en venir à dresser une liste non-exhaustive 12 processeurs que nous vous conseillons. Ces derniers seront classés en trois grandes familles, à chaque fois par groupes de quatre : deux processeurs Intel et deux puces AMD, et ce par souci d’équité entre les deux firmes. Le grand nombre de processeurs commercialisés tant par les rouges que les bleus nous permet ici de faire amende honorable.
Vous trouverez donc ci-dessous trois grandes catégories de puces : celles que nous destinons essentiellement à un usage bureautique et multimédia, celles que nous recommandons aux joueurs et enfin les mastodontes d’Intel et AMD, essentiellement pensés pour de l’applicatif lourd.
Le marché des composants informatiques étant par essence sujet aux actualisations diverses et à de fréquents renouvellements technologiques, nous veillerons à maintenir ce comparatif à jour, en y ajoutant régulièrement de nouvelles référence et en remplaçant certains des CPUs aujourd’hui en sélection par de nouvelles puces toutes fraîches. Et de la fraîcheur, nous en aurons dans les prochains mois du côté de chez AMD.
Au moment où nous rédigeons ces lignes, la firme de Lisa Su s’apprête en effet à lancer ses processeurs Ryzen de troisième génération. Gravées par TSMC en 7nm et basées sur l’architecture ZEN 2, ces nouvelles puces devraient permettre à AMD de concurrencer encore un peu mieux Intel. La firme de Santa Clara devrait pour sa part commencer à répliquer dès cette année avec le lancement de sa première fournée de processeurs 10 nm. Un procédé de gravure avec lequel Intel nous fait languir depuis près de quatre ans et qui devrait se généraliser sur le marché à l’horizon 2020. Pour l’heure, il faut – chez Intel – se contenter de puces gravées en 14 nm++ (dérivé du procédé utilisé depuis Skylake, lancé en 2015) pour les références qui nous intéressent aujourd’hui. Un node qui a fait ses preuves, mais qui arrive peu à peu en bout de course.
Avant de débuter, évoquons aussi brièvement le cas des processeurs ARM et leur importance croissante sur le secteur du laptop. Il y a un peu plus d’un an, sous l’impulsion de Microsoft, plusieurs marques (Asus, HP et Lenovo notamment) lançaient des ultraportables animés de processeurs ARM Snapdragon 835, signés Qualcomm. Tout droit sorties de l’escarcelle mobile, ces puces portent avec elles la promesse d’une consommation très faible, rendant donc copieuse l’autonomie des PC portables qui en sont équipés.
Plus récemment, des laptops arrivaient sur le marché équipés de SoC Snapdragon 850, plus performants. Une tendance qui pourrait s’affermir dans les prochains mois puisque Apple serait lui aussi en passe de lancer des MacBook équipés de puces ARM maison, et que Qualcomm développe une puce ARM potentiellement capable d’égaliser certains Core i5 d’Intel en termes de performances. Une affaire à suivre qui nous forcera peut-être à nous pencher plus en détail sur la question des processeurs ARM au cours des prochains mois.
- Quel CPU pour une machine « petit budget » ?
1. Intel Pentium G5400 : pour une machine polyvalente à prix (très) contenu
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Les plus+ Le prix contenu+ L’hyper-threading de la partie sur une puce à 80 euros+ Un ventirad fourni par Intel Les moins- Pas d’overclocking sur cette référence- L’âpre concurrence d’AMD sur l’entrée de gamme
Moins de 80 euros, c’est le prix du Intel Pentium G5400 sur certaines
boutiques, dont Amazon. La puce d’Intel n’est pas de celles à afficher
une débauche de cores et des fréquences ébouriffantes, mais elle sait
faire le boulot et le faire plus que bien dans de nombreux cas.
Suffisant en bureautique et multimédia, ce petit petit processeur se
classe dans l’entrée de gamme de la firme de Santa Clara, juste devant
les puces Celeron et à quelques encablures derrière le Pentium G5600, un
peu plus performant, mais aussi un peu trop cher à notre goût face aux
premiers Cores i3 proposés sur les gammes d’Intel. Le G5400, pour lequel
nous préférons opter, parvient à se montrer très polyvalent et peut
être utilisé sur des configurations variées, allant de la tour destinée à
la bureautique et à l’applicatif léger, au PC Gamer occasionnel (qui se
limitera au 1080p et à des titres peu gourmands), en passant par le
HTPC qu’on aura plaisir à installer sous la télé.
Côté fiche technique, on retrouve deux cores hyperthreadés et cadencés à
3,7 GHz, le tout accompagné de 4 Mo de Cache L3 pour un TDP fixé à 54
Watts. Puisqu’il faut savoir faire des concessions à ce prix, Intel ne
propose pas l’overclocking sur cette référence, il faudra passer sur un
i3 minimum pour profiter de fréquences boostables depuis le BIOS. Un
revers qui handicape finalement assez peu ce petit Pentium, qui ne se
destine pas aux usages les plus poussés. Notons en revanche la présence
d’un iGPU Intel UHD 610 qui lui permet de se dispenser de GPU dédié pour
les tâches relativement modestes.
Autre avantage de ce Pentium G5400 : il est compatible avec les chipset
Intel les plus abordables. Entre 70 et 100 euros suffiront ainsi à
l’achat d’une carte mère (sous Chipset H ou B d’Intel), capable de
servir de base à une nouvelle machine. De quoi se monter un PC véloce à
moindre coût.
L’avis de Clubic :
Pas besoin de se ruiner pour avoir une tour performante en 2019. Le Pentium G5400 ouvre la voie aux Intel Core en proposant un rapport puissance/prix tout à fait intéressant. Pour à peine 80 euros, ce processeur est capable de faire à peu près tout et de le faire bien… à condition toutefois de ne pas compter parmi les utilisateurs les plus exigeants.
2. Intel Core i3-9100 : Un i5 de 7ème génération
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Les plus+ Quatre cores prêts à l’emploi + Des fréquences relativement élevées pour une puce véloce+ Une consommation qui reste très raisonnable Les moins- Pas d’overclocking sur ce modèle- Encore beaucoup de Core i3-8100 chez les web marchands
L’Intel Core i3-9100 remplace tout juste le Core i3-8100 dans les
gammes d’Intel. Lancé mi-avril, parallèlement à toute la ribambelle de
puces de neuvième génération (qui arrivent donc sur le marché plusieurs
mois après le lancement du Core i9-9900K), le Core i3-9100 se positionne
à 150 euros dans les grilles tarifaires des bleus. De quoi le placer
d’emblée comme une offre intéressante.
A l’heure où nous rédigeons ces lignes, et du fait de son lancement très
récent, le Core i3-9100 reste difficile à trouver dans les boutiques en
ligne où son grand frère l’i3-8100 lui survit encore. Il n’empêche que
sa présence devrait peu à peu se généraliser sur le net, avec une
promesse semblable à celle du i3-8100 en son temps : proposer un Core i3
qui a tout d’un i5 entrée de gamme d’il y a quelques années… et de ce
côté, le pari est réussi.
Désormais pourvus de quatre cores, les Core i3 passent à la vitesse
supérieure en termes de performances et peuvent s’atteler à des taches
plus variées que par le passé, tout en se montrant suffisamment
puissants pour s’imposer en jeu. Avec le Core i3-9100 (comme avec le
8100), c’est également le domaine de l’applicatif qui s’offre à nous,
surtout sur les applications correctement threadées. En jeu, le nouvel
i3 d’Intel propose une expérience solide, et parvient à faire aussi bien
– sinon mieux – que les Core i5 de septième génération pour un TDP qui
ne dépasse pas les 65 Watts.
Pour le reste, l’Intel Core i3-9100 se pare de 4 cores et 4 threads (par
d’hyperthreading donc) et de fréquences comprises entre 3,6 GHz de base
et 4,2 GHz en Boost. Le cache L3 s’établit pour sa part à 6 Mo et
l’ensemble se voit épaulé d’un iGPU Intel UHD 630. Comme le Pentium
G5400, notre Core i3-9100 peut se coupler à des plateformes relativement
peu coûteuses. Investir une centaine d’euros pour une carte mère Intel
sous Chipset H ou B permettra donc, à nouveau, de se créer une machine
très polyvalente sans casser la tirelire.
L’avis de Clubic :
Le Core i3-9100, remplaçant du i3-8100, s’érige en incontournable pour moins de 150 euros. A l’aise en tout, y compris en jeu, il s’adresse aux utilisateurs ayant besoin d’une machine performante sans pour autant consentir à de trop importantes dépenses. Son principal point fort ? Ses quatre cores.
3. AMD Athlon 200GE : le petit Poucet de chez AMD
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Les plus+ Un TDP maîtrisé+ Des performances très convenables en bureautique & multimédia+ Sa compatibilité avec des cartes mères très accessibles Les moins- Les activités lourdes à proscrire
Proposé à moins de 60 euros depuis son lancement en septembre
dernier, l’Athlon 200GE se place en concurrence plus ou moins directe du
Pentium G4560. Il est donc moins performant que le Pentium G5400 (plus
récent) que nous présentions un peu plus haut mais mérite sa place dans
notre comparatif en tant que solution entrée de gamme (vraiment)
abordable chez AMD.
Son coeur de cible est peu ou prou le même que les processeurs griffés
Pentium chez Intel, à savoir les machines essentiellement orientées
bureautique et multimédia. Il présente toutefois l’avantage d’embarquer
un iGPU (circuit graphique intégré) solide pour une puce de ce prix,
aussi performant que ce que propose Intel à tarif équivalent… et même
un peu plus efficace dans certains cas. En jeu, il n’est pas question de
faire de folies avec cet iGPU, même en 720p (réglages en « low » à
privilégier), mais ce dernier se montre très suffisant pour animer un
HTPC sans passer par un GPU dédié. Une bonne nouvelle pour le
porte-feuille, même si Intel propose des processeurs tout aussi
convaincants sur ce créneau.
En matière de plateforme, cette puce a par ailleurs le mérite d’être
compatible avec les chipsets les plus abordables de chez AMD. Le
constructeur l’a d’ailleurs jouée fine à ce propos en encourageant le
lancement de cartes-mères très peu coûteuses, compatibles avec l’Athlon
200GE. Certaines peuvent se trouver à près de 60 euros sur le net,
parfois même une peu moins. Ajoutez à ce duo un SSD, et un peu de RAM en
DDR4 et vous obtiendrez un petit PC très efficace pour des tâches peu
complexes comme du streaming, du traitement de texte, de la lecture
vidéo ou du surf sur le net.
La fiche technique de l’AMD Athlon 200GE le rapproche à bien des égards
des processeurs Intel Pentium. On trouve 2 cores, 4 threads, cadencés à
3,2 GHz ; un chipset graphique Radeon Vega 3 ; 4 Mo L3, le tout pour un
TDP très contenu n’excédant pas les 35 Watts pas de gros ventirad à
prévoir, donc).
L’avis de Clubic :
L’Athlon 200GE s’apparente à un Intel Pentium mais parvient à se placer sous la barre des 60 euros, ce qui en fait une offre alléchante à bien des égards. Avec sa consommation très modeste, il restera frais même avec un système de refroidissement très basique. Cela le conforte dans son rôle de processeur abordable, compatible avec du matériel peu coûteux.
4. AMD Ryzen 3 2200G : L’alternative (vieillissante) aux Core i3
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Les plus+ Quatre cores pour à peine plus de 100 euros + Le ventirad inclus Les moins- Une concurrence farouche pour une vingtaine d’euros en plus- Les Ryzen 3XXXG arrivent bientôt
En face des redoutables Core i3 d’Intel, AMD positionne toujours son
Ryzen 3 2200G, notamment. La puce, qui commence peu à peu à accuser son
âge face à la concurrence, se prévaut d’un tarif n’excédant que de peu
la barre des 100 euros, ventirad inclu. Ses performances restent en tout
point honnêtes, même plus d’un an après son lancement.
Comme pour l’ensemble des processeurs Ryzen de seconde génération
présents dans ce comparatif, nous vous conseillons d’attendre le
lancement des Ryzen sous architecture ZEN 2 (attendu au début de l’été)
avant de prendre une décision d’achat. Cette mise en garde étant faite,
il faut admettre que le Ryzen 3 2200G a encore de beaux restes, même si
la concurrence des Core i3-8100 et 9100 (un peu plus coûteux) lui fait
mal.
Le processeur sera en effet capable de se montrer efficace en jeu une
fois couplé à une carte graphique valable, et pourra même s’illustrer en
calcul léger. Une puce polyvalente qui a par ailleurs le mérite, comme
évoqué plus haut, d’être livrée avec un ventirad Wraith Stealth d’AMD.
Ce moulin, bien que modeste, suffit à refroidir efficacement le Ryzen 3
2200G dans le cadre d’un usage qui ne le poussera pas dans ses derniers
retranchements.
Notre Ryzen 3 2200G profite de 4 cores et 4 threads (pas de SMT,
l’équivalent de l’hyper-threading chez AMD) cadencés entre 3,5 et 3,7
GHz, de 4 Mo de cache mémoire L3 et d’une partie graphique estampillée
Radeon Vega 8. Cette dernière suffit pour faire tourner quelques jeux en
720p et en niveau médium, mais il ne faudra pas lui en demander
beaucoup plus. Elle est en revanche tout à fait apte à l’effort en
multimédia.
L’avis de Clubic :
Vieillissant, le Ryzen 3 2200G n’en reste pas moins efficace. Régulièrement en promotion, il continue de concurrencer les Core i3 d’Intel avant l’arrivée des puces Ryzen de troisième génération qui ne manqueront pas de chambouler le présent comparatif. Achetez le en promo ou attendez quelques mois que les nouveaux APUs Ryzen soient lancés pour acquérir une puce remaniée, tel pourrait être notre conseil.
- Quel CPU pour jouer ?
5. Intel Core i5-9600K : la nouvelle coqueluche des Gamers
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Les plus+ Un prix qui reste à portée de carte bleue+ 6 cores et de belles capacités en overclocking+ Redoutable en jeu sur ce segment Les moins- Des performances en léger retrait sur l’applicatif face à la concurrence
Véritable pierre angulaire du lineup Intel, le Core i5-9600K compte
parmi les puces de neuvième génération (Coffee Lake-R) du fondeur de
Santa Clara. Lancé en fin d’année dernière, le CPU remplace le 8600K et
parvient à faire un travail assez remarquable en jeu… au point de
s’illustrer comme l’un des meilleurs choix pour les Gamers à l’heure où
nous rédigeons ces lignes.
Jouer dans d’excellentes conditions requiert-il fatalement un Core i7 ?
En 2019, et depuis quelques années déjà, la réponse et non. Depuis son
lancement, le Core i5-9600K parvient à tenir la dragée haute aux
i7-9700K et autres i9-9900K en matière de Gaming. Un talent inné pour la
puce, proposée à un peu moins de 300 euros chez la plupart des
revendeurs, qui se voit cependant contrebalancé par des performances un
poil décevantes en applicatif. Pour du montage vidéo ou du calcul lourd,
le Core i5-9600K se fige à quelques encablure derrière ses concurrents
directs de chez AMD : les Ryzen 5 2600X et surtout le Ryzen 7 2700X, que
nous aborderons un peu plus bas.
Loin de rendre armes pour autant, le processeur d’Intel reste une puce
polyvalente capable de faire ce que l’on attend d’elle en toute
circonstances. C’est en réalité l’absence d’hyperthreading qui
désavantage le Core i5-9600K. Une « lacune » dont l’impact reste très
circonscrit en jeu. Il faut par contre prendre en considération le
potentiel d’overclocking du processeur d’Intel. Couplé à une carte mère
sous chipset Z390, ce dernier pourra taper les 5 GHz sans trop broncher.
De quoi lui conférer une certaine plus value sur le long terme,
lorsqu’une hausse des fréquences depuis le BIOS sera devenue nécessaire
pour lui redonner un petit coup de fouet.
Sur un plan plus technique, le Core i5-9600K s’arme 6 cores et 6
threads, pour des fréquences comprises entre 3,7 GHz de base et 4,6 GHz
en boost. On passe ici à 9 Mo de cache L3, tandis que la consommation de
l’ensemble se stabilise à 95 Watts. Nous arrivons donc sur un
processeur qui mérite un système de refroidissement efficace pour
fonctionner à son plein potentiel. Ventirad ou watercooling : ce n’est
pas le choix qui manque, mais nous y reviendrons en fin de comparatif.
L’avis de Clubic :
Contre 300 euros, le Core i5-9600K s’impose comme une solution incontournable pour jouer. Les utilisateurs ayant besoin d’un appareil plus à l’aise en montage ou en calcul auront toutefois intérêt à jeter un oeil attentif à l’offre d’AMD et notamment aux Ryzen 5 2600X et Ryzen 7 2700X. Les Gamers cherchant avant tout à se monter un PC taillé pour jouer aux derniers triple A ont par contre trouvé leur champion.
6. Intel Core i7-9700K : la puce à tout faire selon Intel
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Les plus+ Efficace en applicatif et méchamment probant en jeu+ 8 cores sur un i7+ Convenable en termes de consommation, surtout face aux puces AMD Les moins- Une puce coûteuse- L’architecture qui stagne, comme pour toutes les puces Intel ou presque
Lancé lui aussi en fin d’année 2018, le Core i7-9700K sera
probablement la puce des utilisateurs qui ne font pas dans la concession
gratuite, sans pour autant passer la barre des 550 euros affichés par
un Core i9-9900K. On hérite ici de huit cores (4 de plus qu’un ancien
i7-7700K, par exemple) et de fréquences dans l’absolu assez élevées par
défaut. Une stratégie adoptée par Intel pour palier à la stagnation
technologique auquel il est contraint en attendant le déploiement (pour
de bon) des premières gammes profitant des architectures en 10 nm.
Malgré les limitations inhérentes – et de plus en plus palpables – de la
gravure en 14 nm à laquelle est toujours soumise la quasi totalité de
l’offre Intel, le fondeur parvient à sortir de son chapeau une puce
bigrement efficace. Le Core i7-9700K est redoutable et gagne peu à peu
en intérêt à mesure que son prix baisse. Il est actuellement possible de
le trouver à près de 420 euros chez certains revendeurs. Cela reste
élevé, d’autant que les Core i7 équivalents étaient autrefois proposés à
des tarifs un chouia plus abordables.
Il n’empêche que ledit processeur s’illustre par des performances de
haute volée, tout autant que par la présence de 8 cores. Une nouveauté
sur cette gamme chez Intel. En effet, l’année dernière, le Core i7-8700
ne proposait « que » 6 cores avec hyperthreading. Cette année, les 8
cores du 9700K sont dépourvus de cette technologie. Un bien pour un mal
diront certains.
Dans les faits, le processeur se montre évidemment très efficace en jeu,
mais parvient aussi et surtout à s’illustrer en applicatif,
contrairement au Core i5-9600K, qui peine légèrement sur ce terrain. La
puce d’Intel détrône ainsi d’une courte avance le Ryzen 7 2700X pourtant
très solide en calcul. Sous le capot, on retrouve donc 8 cores / 8
threads cadencés entre 3,6 et 4,9 GHz (seuls deux cores arriveront
toutefois à atteindre cette fréquence maximale), 12 Mo de cache L3, pour
un TDP fixé là aussi à 95 Watts.
L’avis de Clubic :
Positionné juste en dessous du Core i9-9900K chez Intel, le Core i7-9700K a tout ce qu’il faut, là où il faut. Il remplace avec un certain éclat le Core i7-8700K (sans pour autant le reléguer aux oubliettes) et surclasse les propositions Ryzen 5 et 7 d’AMD sur le volet applicatif. Il s’agit en somme de LA puce polyvalente par excellence… qui se monnaye encore à un prix élevé.
7. AMD Ryzen 5 2600X : Le pire ennemi du Core i5
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Les plus+ Les performances en calcul et en encodage+ Une consommation raisonnable+ Le prix Les moins- Les performances en jeu en léger retrait face à Intel- Bientôt remplacé par une nouvelle référence
Proposé depuis près d’un an par AMD, le Ryzen 5 2600X est lui aussi
issu de la seconde génération de processeurs ZEN du fondeur. Il parvient
souvent, et pour un prix sensiblement inférieur, à faire mieux en
calcul que le Core i5-9600K d’Intel. Une offre qui mérite clairement
d’être étudiée.
Proposé aux environs de 220 euros sur le net, le Ryzen 5 2600X d’AMD est
probablement le processeur de la raison pour une majorité
d’utilisateurs. Très polyvalent, il s’illustre tout particulièrement en
calcul. Montage vidéo, traitement 3D et calcul divers ne lui font pas
peur. Le Ryzen 5 2600X tient, sur ce terrain, la dragée haute à son
rival de chez Intel. Même fortement overclocké, un i5-9600K aura ainsi
du mal à égaler le Ryzen 5 2600X en usage multicore sous CineBench, par
exemple.
En jeu, le constat est en revanche tout autre. En la matière, c’est
Intel qui garde presque systématiquement l’avantage, mais sans que
l’écart entre les deux puces ne soit trop pénalisant pour les
utilisateurs qui opteraient pour le Ryzen 5. Le processeur d’AMD peut
sans problème se charger d’épauler un gros GPU sur les derniers titres à
la mode. La question de la consommation, pour sa part, ne permettra pas
vraiment de départager les deux rivaux puisqu’on obtient des résultats
similaires dans des situations de charge semblables. Et pour cause, le
Core i5-9600K et le Ryzen 5 2600X partagent au watt près le même TDP.
Le Ryzen 5 2600X s’arme de 6 coeurs et 12 threads pour des fréquences
fixées entre 3.6 GHz et base et 4.2 GHz en Turbo Core. Il embarque en
outre pas moins de 16 Mo en cache L3 et reste campé sur un TDP de 95
Watts. AMD livre son processeur avec un système de refroidissement
Wraith Spire, convenable pour un usage basique du CPU.
L’avis de Clubic :
Besoin d’un processeur polyvalent, plus qu’à l’aise en calcul et efficace en jeu ? C’est probablement le Ryzen 5 2600X qu’il vous faut. Nettement plus abordable que le Core i5-9600K (80 euros de moins en moyenne), il est capable de faire mieux en montage grâce au SMT et à son cache mémoire élevé. Un processeur très intéressant, qu’AMD doit toutefois remplacer bientôt.
8. AMD Ryzen 7 2700X : la valeur sûre des rouges
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Les plus+ Les performances en calcul et en encodage (à nouveau)+ Un prix canon+ Une puce qui porte haut les couleurs d’AMD Les moins- Les performances en retrait sur le terrain du gaming pur- Une consommation un peu plus importante que chez la concurrence
En face du Core i7-9700K, proposé à partir de 420 euros, il y a une
solution AMD (une fois encore) beaucoup moins coûteuse : le Ryzen 7
2700X, que l’on trouve facilement dès 290 euros sur le net. Une
différence de prix flagrante, qui illustre bien l’écart creusé entre
entre Intel et AMD sur le plan des grilles tarifaires – et
accessoirement les excès d’Intel en termes de prix. Mais que vaut le
Ryzen 7 2700X ? Eh bien une belle place dans notre comparatif.
La puce reprend grosso modo les points forts et les points faibles de
son petit frère le Ryzen 5 2600X, mais en proposant une solution
nettement plus puissante, capable cette fois de rivaliser avec le gros
Core i7 d’Intel vu plus haut. On hérite ainsi d’un processeur
suffisamment véloce pour propulser (en compagnie d’un GPU judicieusement
assorti) les derniers titres à la mode sans la moindre gêne, et qui se
montre follement rapide en montage et en calcul. Cette efficacité se
paye (légèrement) sur le plan de la consommation, plus marquée que celle
d’un Core i7-9700K.
Le Ryzen 7 2700X reste cependant moins performant que son grand
concurrent, surtout en jeu. En montage et calcul aussi, la puce d’AMD
est en retrait face au massif i7-9700K, mais de peu. Une différence de
performances à prendre en compte, mais que nous estimons contrebalancée
par le positionnement tarifaire raisonnable de ce Ryzen 7.
Factuellement, la plupart des utilisateurs trouveront en l’entité Ryzen 7
2700X un processeur plus que valable. Seuls les utilisateurs les plus
exigeants sur le Gaming et l’overclocking auront véritablement intérêt à
se tourner vers le Core i7-9700K, décidément très à l’aise sur ces
secteurs.
Côté spécifications, le Ryzen 7 2700X embarque 8 coeurs et 16 threads
cadencés entre 3.7 GHz et 4.3 GHz, 16 Mo de cache L3 pour un total de
105 Watts de TDP. Lui aussi dispose par défaut d’un système de
dissipation proposé par AMD, en l’occurrence le ventirad Wraith Prism.
Une valeur sûre à prix AMD, autrement dit très honnête.
L’avis de Clubic :
Pour une bonne centaine d’euros en moins, AMD fait pratiquement aussi bien qu’Intel et son i7-9700K en calcul et montage. Seul le retrait constaté sur le Ryzen 7 2700X en jeu le pénalise dans sa compétition face à Intel. Il en faudra certainement plus pour refréner les vélléités d’achat pour cette puce, elle aussi idéalement située sur la grille tarifaire d’AMD. Attention toutefois, elle doit être prochainement remplacée par un processeurs Ryzen 7 de troisième génération. Affaire à suivre dans les prochains mois.
- Quel CPU pour de l’applicatif lourd ?
9. Intel Core i9-9900K : quand le Core i7-9700K ne suffit pas
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Les plus+ Un processeur très efficace en calcul et redoutable en jeu+ La consommation raisonnable pour une puce de ce calibre+ 8 cores et 16 threads au compteur Les moins- Le prix encore assez élevé- En retrait face au Threadripper 2920X sur l’applicatif
Quand un Core i7-9700K n’est pas encore suffisant question puissance
de feu, c’est vers le Core i9-9900K que le chaland, amateurs threads en
pagaille, se tourne. Lancé à la faveur de l’automne 2018, le Core
i9-9900K parvient à se ranger à quelques pas derrière l’imposant
Threadripper 2920X (et ses 12 cores) en calcul. En jeu, la puce d’AMD
est par contre battue à plate couture par celle d’Intel. Son prix, en
baisse par rapport au lancement, se stabilise aujourd’hui à près de 550
euros.
Coûteux, mais fichtrement efficace. Voilà qui pourrait résumer le Core
i9-9900K. Le processeur stagne, comme les autres puces d’Intel, sur une
architecture datant de 2015, mais l’optimisation progressive (et
agressive) à laquelle les bleus se sont attelés ces trois dernières
années lui permet de garder la cadence sur un marché qui verra affluer
du sang neuf dans les prochains mois chez AMD, et d’ici un an chez
Intel. En attendant, la présente référence est pratiquement l’offre la
plus performante actuellement disponible sur le lineup d’Intel (tout du
moins si l’on excepte les Core i9 plus volumineux, mais aussi nettement
plus chers à l’achat).
De manière plus terre à terre, le Core i9-9900K est environ 15% moins
performant qu’un Threadripper 2920X sur le plan applicatif. Un retard
expliqué par la quantité de cores et de threads embarqués par la puce
d’AMD (12 cores et 24 threads), contre « seulement » 8 cores et 16
threads du côté de notre Core i9. Preuve que le nombre ne fait pas tout,
le Core i9-9900K reste sensiblement au dessus du Threadripper 2920X en
jeu, et ce dans la plupart des titres récents.
Pour les utilisateurs cherchant une puce très efficace en calcul, le
Core i9-9900K reste néanmoins une alternative intéressante au
Threadripper 2920X, plus performant, c’est vrai, mais également plus
coûteux d’une petite soixantaine d’euros en moyenne. Le Threadripper
1920X, remplacé depuis la fin d’année dernière par le 2920X est aussi
une piste à étudier. Plus véloce de 10% face au Core i9-9000K, du moins
en calcul, ce dernier peut encore se trouver sur le net à un peu plus de
400 euros… notamment chez Amazon.
Au delà de ses 8 cores et 16 threads, le Core i9-9900K profite de
fréquences comprises entre 3,6 GHz et 5,0 GHz (sur 2 cores seulement et
sous certaines conditions, comme pour le Core i7-9700K), de 16 Mo de
cache L3. Le TDP, lui, se limite là aussi à 95 Watts.
L’avis de Clubic :
Avec son i9-9900K, Intel propose un processeur redoutable en jeu mais aussi très doué en calcul. Plus performant qu’un Core i7-9700K sur ce secteur, il devance sous sourciller les Ryzen 5 2600X et Ryzen 7 2700X pour se loger derrière les Threadripper 1920X et 2920X. Seul son positionnement tarifaire pourrait lui porter préjudice, surtout face au Threadripper 1920X proposé à prix canon sur le net… mais peut-être plus pour très longtemps.
10. Intel Core i9-9980XE : La puce déraisonnable d’Intel
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Les plus+ Les performances en calcul et en jeu+ Le meilleur de chez Intel pour encore quelques temps Les moins- Une consommation importante à prendre en compte- La concurrence terrible d’AMD sur ce créneau- La coûteuse plateforme X299 Express… qui va avec une puce qui l’est tout autant
Notre tour d’horizon des puces ostensiblement public étant désormais
derrière nous, abordons la question des processeurs qui,
vraisemblablement, ne sont pas destinées à monsieur tout le monde. Avec
son prix supérieur à 2000 euros, le Core i9-9980XE compte parmi les
solutions les plus dispendieuses du catalogue Intel. Il s’agit cependant
d’un des processeurs les plus efficaces du marché en matière de calcul
brut… Un processeur avant tout destiné aux professionnels et aux
entreprises n’ayant pas nécessairement besoin de recourir aux Xeon du
fondeur de Santa Clara.
Comme pour les processeurs issus de la grande famille Threadripper chez
AMD, l’Intel Core i9-9980XE nécessite le passage sur un chipset bien
particulier, plus cher que ceux qui accueillent les autre puces Intel
abordées tout au long de ce comparatif. Il faut en effet se tourner vers
les cartes mères X299 Express pour des tarifs allant de 250 euros à
plus de 750. Un surcoût à prendre au compte dans le choix d’un Core
i9-9980XE, au même titre que celui induit par le système de dissipation
haut de gamme dont le CPU devra impérativement être équipé pour
fonctionner de manière optimale. Et pour cause, le Core i9-9980XE est
tout bonnement insatiable question consommation.
Ceci étant dit, le processeur d’Intel, véritable vaisseau amiral de la
marque, se heurte à une concurrence farouche d’AMD et de son
Threadripper 2990WX, notamment. La puce des rouges arrive devant le Core
i9-9980XE dans bien des cas, et ce pour un tarif inférieur de 200 à 300
euros en fonction des revendeurs. Cette situation rend la position du
processeur d’Intel difficile à tenir en applicatif, malgré des
performances taillées pour le calcul intensif. Par rapport à son
prédécesseur le Core i9-7980XE, le Core i9-9980XE profite toutefois de
caches plus importants et d’un Turbo Boost mieux exploité et plus
diligent. Reste le Gaming, où Intel continue d’exceller face à AMD, plus
en retrait dans ce domaine. Un avantage qu’il convient de mentionner,
mais qui pourrait ne pas séduire le public premièrement visé à par ce
type de produits.
En matière de fiche technique le Core i9-9980XE s’arme de ce que les
bleus sont capables de faire de mieux actuellement. Il hérite ainsi de
la bagatelle de 18 coeurs et 36 threads étalées entre 3,0 GHz de base et
4,4 GHz en boost. Le cache L3 intégré à la puce passe ici à 24,75 Mo,
tandis que son TDP (tout ce qu’il y a de plus notable) s’érige à 165
Watts.
L’avis de Clubic :
Le Core i9-9980XE est la puce haut de gamme d’Intel par excellence, elle remplace le Core i9-7980XE avec un certain talent, sans pour autant le reléguer aux oubliettes en calcul. Le principal défaut du processeur réside dans son prix, trop important au vu de ce que propose AMD avec son Threadripper 2990WX, vendu à un tarif un peu plus ramassé.
11. AMD Ryzen Threadripper 2920X : le signe d’une maîtrise confirmée d’AMD en applicatif
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Les plus+ Nettement plus puissant que le Core i9-9900k en applicatif+ La présence de 12 cores+ Un tarif qui reste « raisonnable » pour une processeur de ce niveau Les moins- Des performances seulement en légère hausse face au Threadripper 1920X- La consommation élevée- Le prix des plateformes compatibles
Proposé entre 650 et 700 euros en fonction des boutiques, le
Threadripper 2920X d’AMD se place (comme évoqué plus haut) en
concurrence frontale du Core i9-9900K, tout du moins sur la question des
performances globales. Sur le plan du tarif pur, le Core i9-9900K reste
une option plus abordable et probablement plus équilibrée. Reste qu’il
ne propose pas les mêmes prestations lorsqu’on en vient à la
chatouilleuse question du calcul.
Chez AMD, la lignée Threadripper est automatiquement assimilée à des
processeurs généreusement fournis en cores et en threads, capables de se
montrer méchamment efficaces en applicatif. Le Threadripper 2920X ne
déroge pas à la règle, en dépit de performances moindres en jeu. Cela
poussera les joueurs à favoriser le plus souvent les puces Intel sur ce
segment tarifaire. Le 2920X d’AMD n’en reste pas moins une solution
diablement probante en calcul, au point de surclasser sans mal le Core
i9-9900K sur ce terrain. Une différence de puissance sur l’applicatif
qui suffit à elle seule à justifier l’écart de prix entre les deux
processeurs.
Pour une centaine d’euros en plus, le Threadripper 2920X se montre
environ 15% plus rapide que le Core i9-9900K en montage, calcul 3D ou
traitement photo. En jeu, il reste cependant près de 19% moins efficace
que la puce d’Intel en moyenne. Sans être mauvais dans le domaine (loin
de là même), le Threadripper 2920X semble clairement ne pas avoir été
conçu à cet effet. Il conviendra donc surtout aux utilisateurs ayant
plus un usage professionnel que ludique de leur machine, une visée
qu’AMD paraît confirmer au travers du support de ses processeurs
Threadripper. Ici, on quitte en effet la souplesse de la plateforme AM4
pour le rigorisme du socket AMD sTR4, couplé au chipset X399. Les prix
des cartes mères compatibles varie ici entre 330 et 700 euros d’après
nos observations en cette mi mai 2019. Des tarifs qui rejoignent à peu
près ceux des cartes mères sous chipset Intel dédié au Core i9-9980XE,
vu juste au-dessus.
Le Threadripper 2920X est équipé d’un total de 12 cores et 24 threads
pour des fréquences comprises entre 3,5 GHz de et 4,3 GHz en turbo core.
Il embarque également 32 Mo de cache L3, supporte la RAM en Quad
Channel et atteint les 180 Watts de TDP, soit sensiblement plus que le
Core i9-9900K.
L’avis de Clubic :
Pour les professionnels et les utilisateurs les plus demandeurs en puissance de calcul pour de l’encodage vidéo, du calcul 3D ou du traitement photo, le Threadripper 2920X d’AMD est une offre sérieuse à plus de 600 euros. Un investissement à consentir pour obtenir ce que les rouges savent faire de mieux sur ce segment du marché. En revanche, les performances de la puce n’augmentent que modérément face à celles toujours déployées par le Threadripper 1920X, lancé un an plus tôt.
12. AMD Ryzen Threadripper 2990WX : Rival du Core i9-9980XE par excellence
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Les plus+ 32 Cores et 64 threads sur un processeur « grand public »+ Les performances sur les logiciels capables d’exploiter ces nombreux cores+ Le prix inférieur à celui du Core i9-9980XE Les moins- Une pleine puissance réservée à certains logiciels seulement- Un véritable aspirateur à Watts
Très orienté vers les professionnels, le Threadripper 2990WX se
positionne sur le même créneau que l’Intel Core i9-9980XE. Les deux
rivaux s’attaquent donc au même type d’utilisateurs, mais le font via
des tarifs différents. Le Threadripper 2990WX, lancé il y a près d’un
an, est ainsi proposé dès 1750 euros chez de nombreux revendeurs à
l’heure où nous rédigeons ces lignes… soit une différence de presque
300 euros face à son principal concurrent.
Autre avantage théorique pour la puce d’AMD : son nombre de cores
opérationnels. On peut ici compter sur pas moins de 32 cores (!), et
donc 64 threads grâce à la magie du SMT. Cela fait beaucoup de monde
sous l’IHS (Integrated heat spreader, cette enveloppe de métal qui
recouvre nos CPUs) de ce Threadripper bodybuildé, trop peut-être. Dans
les faits, rares sont en effet les logiciels grand public capables de
tirer correctement parti d’autant de coeurs. Les mieux armés pour y
parvenir restent les solutions réservées aux professionnels du montage
ou de la modélisation. De quoi réserver encore un peu plus le processeur
d’AMD aux utilisateurs les plus pointus. Compte tenu du prix de son
ticket d’entrée, la chose paraît toutefois complètement cohérente.
Comme pour les autre puces d’AMD abordées plus haut, le Threadripper
2990WX affiche des performances de haute volée en calcul, rendu 3D,
encodage, mais se trouve une nouvelle fois pris largement au dépourvu
face à Intel sur le terrain du jeu vidéo. Il faut ainsi compter sur des
prestations moindres en la matière, et ce en dépit de l’activation du
mode pensé par AMD à cet effet, et proposé sur certains titres
(également présent sur le Threadripper 2920X, ce mode gaming oblige à un
redémarrage du PC). Notons enfin qu’en dépit de son avantage en termes
de cores disponibles, le Threadripper 2990WX fait un peu moins bien
qu’un Core i9-9980XE en applicatif. La différence de prix entre les deux
processeurs a un coût.
Outre ses 32 cores et 64 threads, le Threadripper 2990WX d’AMD peut
compter sur des fréquences allant de 3.0 GHz à 4.2 GHz et 64 Mo de cache
L3. Son enveloppe thermique, démesurée, s’élève à 250 Watts. C’est 85
Watts de plus que le Core i9-9980XE. Un élément à prendre une fois
encore en considération, notamment en termes de dissipation.
L’avis de Clubic :
Très efficace en applicatif, le Threadripper semble tout autant avantagé que pénalisé par ses nombreux cores. Seuls les logiciels capables d’exploiter correctement cet atout technique seront en mesure de tirer toute la puissance emmagasinée dans cet imposant processeur.
Conseils & Remarques pour l’achat d’un CPU
CPU, APU, SoC, qu’est-ce que c’est ?
CPU, APU et SoC renvoient tous à une idée différente du processeur… et à des usages qui divergent assez franchement.
Le CPU (Central Processing Unit) est le processeur classique que l’on
trouvera la plupart du temps sur ordinateurs portables et de bureau.
Véritable cerveau de nos machines, il renferme plusieurs cores (qui ne
sont pas toujours un indice clair pour jauger sa puissance) et
fonctionne à l’aide de fréquences (exprimées au travers de deux valeurs,
l’une de base, l’autre maximale) variant en fonction des modèles, des
marchés auxquels il se destine et de sa conception. La plupart des CPUs
récents, comme ceux présentés dans notre comparatif, comprennent une
petite puce graphique (iGPU) capable de prendre en charge l’affichage
sans faire appel à une carte graphique ou vidéo dédiée… mais il ne
faudra pas leur en demander beaucoup plus. C’est là que l’APU rentre en
scène.
l’APU (Accelerated Processing Unit), est pour faire simple l’association
d’un CPU et d’un circuit graphique dédié à l’accélération matérielle.
Une manière de dire qu’il s’agit d’un processeur ayant hérité d’un
appendice graphique un peu plus volumineux et efficace que le simple
iGPU évoqué plus haut. A cet égard, l’APU s’approche donc du SoC qui
intègre pour sa part d’autres composants essentiels sur son die, nous y
reviendrons. Fréquents chez AMD, les APU profitent généralement de
performances plus poussées que celles des CPUs en matière de calcul
vidéo. Cela leur permet, sur PC, de lancer certains jeux peu gourmands
dans des conditions convenables. Notons enfin que des APUs customs
(conçus par AMD) sont utilisées sur les consoles de salon actuelles
(Xbox One, PlayStation 4) et devraient également animer la prochaine
génération de machines de Sony et Microsoft. Les joueurs PC leur
préfèrent l’alliance d’un CPU et d’un GPU dédié, tandis que Nintendo et
sa Switch ont opté pour un SoC Tegra signé NVIDIA, plus adapté à
l’orientation nomade de l’appareil.
Voilà une transition rêvée pour aborder le cas des SoC (System on a
Chip). Cette troisième catégorie de puces concernait jusqu’à présent, et
pour l’essentiel, les smartphones ainsi que quelques consoles de jeu
portables, mais le lancement des premiers laptops Windows équipés de SoC
Snapdragon a changé la donne… au point de faire entrer de plein pied
ce type de système dans le monde de l’ordinateur portable. Typiquement,
et comme leur nom l’indique, les SoC sont des puces regroupant un CPU,
une partie graphique, mais aussi d’autres ingrédients (périphériques
d’interface, mémoire vive, capteurs divers…) permettant d’accoucher
d’un tout complet, très économe en énergie, et prêt à être monté sur une
carte mère. De nombreux constructeurs se sont au fil des années
attachés à produire des SoC, essentiellement en vue de les intégrer à
des smartphones. Parmi eux, Huawei, au travers de sa filiale HiSilicon,
Samsung avec ses puces Exynos, Apple, Nvidia, Qualcomm ou encore
MediaTek. Les SoC constituent aujourd’hui une vraie réponse aux enjeux
d’autonomie sur plateformes mobiles. Ils deviennent par ailleurs,
semestres après semestres, de plus en plus performants et de moins en
moins gourmands en termes de consommation.
Cœurs / fréquences, un repère à garder en tête
La question des coeurs (ou cores) et des fréquences aura été centrale
tout au long de notre comparatif, et pour cause, il s’agit des deux
principaux éléments à prendre en considération pour obtenir une idée
générale des performances d’un processeur. La chose mérite toutefois
d’être abordée avec mesure : avoir un processeur bardé de cores ne rime
pas toujours avec des performances de folie.
De manière générale, la plupart des processeurs actuels (exception faite
des certaines puces entrée de gamme) sont équipés d’au moins quatre
coeurs physiques, complétés dans certains cas par l’hyperthreading ou le
SMT pour une démultiplication des coeurs logiques (ou threads). La
règle consiste souvent à dire que plus il y a de cores dans un
processeur, mieux c’est, mais ce n’est pas toujours le cas : il y a
quelques années, un processeur Intel quad-core valait ainsi mieux qu’un
CPU AMD octo-core. La question de l’architecture (conception interne
d’un processeur) et de la finesse de gravure (14 nm, 12nm, 7 nm…)
rentre ainsi plus que jamais en ligne de compte pour estimer
l’efficacité d’un processeur et de ses cores.
Pour faire simple, un processeur doté de deux coeurs fera encore tout à
fait l’affaire pour de la bureautique et du multimédia (surtout avec de
l’hyperthreading chez Intel ou du SMT chez AMD), une puce équipée de
quatre ou six coeurs sera parfaite pour jouer, tandis que le calcul
lourd aura tendance à requérir huit cores ou plus. L’important est donc
de garder en tête ce que vous souhaitez faire de votre machine, afin
d’acquérir un processeur en conséquence… et donc adapté à vos besoins.
Question fréquence, AMD comme Intel ont pris l’habitude d’augmenter
assez sensiblement la cadence de leurs puces au fil des années. Qui dit
fréquences élevées, dit performances importantes, certes, mais aussi
consommation en hausse. Un facteur à garder à l’oeil. Des fréquences
élevées sont utiles en jeu et en calcul, mais feront chauffer le
processeur pour des clopinettes en usage bureautique et multimédia, par
exemple. C’est pour cette raison que les processeur s’arment de
fréquences de base souvent assez modérées et de fréquences en boost
cette fois élevées. L’idée étant que le CPU passe automatiquement et
progressivement d’une valeur à l’autre en fonction de ce qui lui est
demandé sur le moment.
Notons enfin que les laptops (et a fortiori les ultraportables) misent
le plus souvent sur des processeurs dotés de fréquences relativement
basses. Un moyen de conserver une consommation raisonnable… pour une
meilleure autonomie.
L’overclocking : c’est quoi ?
L’overclocking (ou surfréquençage en bon français) n’est autre que
l’augmentation des fréquences par défaut d’une puce, d’une barrette de
mémoire vive ou même d’un écran (et oui, il est en théorie possible
d’augmenter le rafraichissement d’un moniteur PC). Dans le monde des
cartes graphiques, nombreux sont ainsi les constructeurs, partenaires de
NVIDIA ou AMD, à proposer des modèles disposant d’un overclocking
d’usine permettant à l’utilisateur final de profiter d’un GPU un peu
plus rapide que les modèles de base.
En matière de processeur, c’est plutôt l’utilisateur lui-même qui
s’occupe de booster les fréquences de son CPU (même si l’augmentation
manuelle des fréquence d’un GPU est tout à fait possible) pour un gain
de performance parfois très intéressant, notamment sur les puces qui
prennent de l’âge.
Pour overclocker son processeur, la méthode la plus courante est
d’opérer depuis le BIOS afin d’interagir avec le FSB (fréquences du bus
de données), le coefficient multiplicateur et le Vcore. Ces trois
valeurs sont à hausser avec parcimonie pour un surfréquençage réussi et
stable. Il sera également important de progresser pas à pas, pour
prendre un minimum de risques et ne pas imposer à sa puce une fréquence
ou un voltage qu’elle ne sera pas en mesure supporter.
Cela nous amène à évoquer les risques induits par l’overclocking. Bien
que ce dernier puisse améliorer assez sensiblement les performances d’un
processeur, avoir les yeux plus gros que le ventre peut amener à faire
griller purement et simplement le CPU. Même si des sécurités existent,
il convient d’agir avec précaution et surtout de bien plancher sur le
sujet avant de se lancer. De nombreux tutoriels sont disponibles en
ligne et sur YouTube, mais nous aurons peut-être l’occasion de revenir
plus en détail sur cet intéressant dossier.
La question du TDP : importante pour choisir ses composants
Nous avons abordé la question de la consommation à plusieurs reprises au
cours de ce comparatif, souvent en pointant l’importance du TDP
(Thermal Design Power). L’enveloppe thermique des processeurs est en
effet un point essentiel à prendre en compte dans le choix d’un
processeur, notamment parce qu’il contribuera à déterminer quelle
alimentation sélectionner (ou si votre alimentation actuelle est
suffisante pour accueillir un nouveau processeur, potentiellement plus
performant et gourmand en watts).
Plus la consommation d’un processeur est grande, plus il dégage de
chaleur, chaleur qu’il faudra ensuite dissiper. La question du TDP d’un
CPU entre donc également en ligne de compte dans le choix d’un système
de dissipation.
Les différents types de refroidissement
Il existe trois principaux types de systèmes de refroidissement pour
processeurs de bureau : les ventirads, les watercooling « All-in-one »
ou « AIO » et les enfin watercooling customs.
– Les ventirads sont parfois proposés par défaut avec les CPUs au moment
de l’achat. AMD comme Intel livrent ainsi cet accessoire indispensable
avec de nombreuses puces. Ces ventirads fournis de base avec certains
processeurs sont toutefois loin d’être suffisants pour refroidir
correctement un processeur utilisé pour des tâches plus poussées que la
bureautique ou le multimédia. Si vous optez pour un Core i3, i5, i7 (ou
supérieur) il deviendra donc vite indispensable d’investir dans un
ventirad plus volumineux et donc plus efficace.
Il existe des ventirads de toutes tailles, certains sont conçus pour
être installés à l’horizontale dans le boîtier, d’autre à la verticale.
Ces solutions sont proposées par de nombreux fabricants, mais Be Quiet,
Noctua et CoolerMaster sont probablement les trois constructeurs les
plus reconnus sur ce marché et seront donc les marques à privilégier. En
matière de prix, on passe facilement du simple au triple avec des
tarifs débutant généralement dès 25 euros pour s’étendre à plus de 100
euros pour les modèles les plus haut de gamme. Dans l’immense majorité
des cas, les ventirads sont fournis avec un seul ventilateur (un second
sera parfois nécessaire pour améliorer le flux d’air, et donc le
refroidissement du processeur) ainsi que des supports de fixation
adaptables aux cartes mères Intel et AMD et à différents sockets.
– Les Watercooling AIO sont des systèmes de refroidissement liquides de
plus en plus populaires, notamment dans le monde des tours Gaming. Il
permettent dans certains cas (pas toujours) une dissipation thermique
plus efficace que les Ventirads, mais ont surtout pour avantage de
prendre moins de place dans le boîtier et d’être plus esthétique.
Le principal atout des solutions All-in-One (tout-en-un) est de proposer
une approche ultra simplifiée du watercooling traditionnel.
L’installation se fait donc a peu près aussi facilement que celle d’un
ventirad. Autre intérêt : leur prix. Bien que plus coûteux en moyenne
que les ventirads, les watercooling AIO sont nettement plus abordable
que les solutions à concevoir et monter soi-même. Ils se déclinent le
plus souvent en versions 120 et 240mm pour des prix allant d’une
soixantaine d’euros à près de 150 dans le cas des modèles de 240 mm. Les
principaux pourvoyeurs de watercooling customs sont Corsair, Cooler
Master, Be Quiet et Enermax. D’autres marques existent, comme
Thermaltake NZXT et Fractal Design (fabricants surtout connus pour leurs
boîtiers, mais également présents sur le secteur du refroidissement).
– Les watercooling customs profitent des même avantages que les modèles
AIO, à ceci près qu’ils sont entièrement adaptables aux besoins et
envies de l’utilisateur, et ce pour une raison très simple : c’est lui
qui se chargera de concevoir le « circuit de refroidissement » de sa
tour en achetant une à une l’ensemble des pièces qui le composeront.
Notons que le terme « circuit » n’est pas usurpé puisqu’un système de
watercooling custom pourra tout à fait englober le GPU afin refroidir à
la fois le processeur et la carte graphique.
Cette solution, très efficace, a toutefois deux inconvénients de taille :
une certaine complexité avec laquelle il faudra composer et un coût
pouvant facilement s’élever à plusieurs centaines d’euros.
Les processeurs pour laptop : que prendre en compte à l’achat ?
De manière assez basique nous répondront en pointant qu’un processeur
reste un processeur et que les principaux critères de sélection évoqués
plus haut s’appliquent aussi dans le cas des laptops. Cependant,
certaines spécificités propres aux processeurs mobiles sont à prendre en
compte pour réaliser un achat le plus opportun possible.
Sur le marché des ordinateurs portables, plusieurs types de puces
cohabitent, pour une variété tout aussi marquée que sur ordinateur de
bureau, mais peut-être un peu plus opaque. Les processeurs pour laptops
sont conçus pour conserver un TDP le plus bas possible afin de limiter
la chauffe et préserver autant que possible l’autonomie (bien que la
chose ne soit clairement pas une priorité pour les grosses puces 6 et 8
cores d’Intel). Chez Intel justement, l’offre s’articule principalement
autour des références « H » / « HK», « U » et « Y » (nous ignorons
volontairement les CPUs entrée de gamme sous suffixes « N »).
Les processeurs les plus efficaces des bleus sur le montage, le Gaming
et le calcul seront sans conteste les CPUs estampillées « H » et ou
« HK » (Core i5, i7 et même i9). Ces derniers se montrent (presque)
aussi efficaces que leurs homologues pleine taille, dévolus au marché
desktop et ne sont donc pas spécialement économes en énergie. On les
trouve surtout sur les grosses machines pensées pour le jeu ou sur
certains laptops destinés aux professionnels. Les MacBook Pro 15 pouces
d’Apple misent aussi sur ces puces, notamment sur les Core i7 et i9
pourvus de 6 et 8 cores.
Pour une machine polyvalente, capable de tenir plus longtemps sur
batterie, ce sont les puces « U » d’Intel qu’il vaut mieux privilégier.
Ces dernières (Core i3, i5 et i7) profitent généralement de 4 cores et
d’un bon équilibrage entre performances et consommation, grâce à un TDP
maintenu entre 15 et 30 watts (contre 45 watts pour les puces H et HK).
On les retrouvera sur de nombreux ordinateurs portables milieu et haut
de gamme conçus pour la polyvalence et la mobilité sans pour autant
sacrifier les performances, qui restent ici plus que convenables.
Notons qu’AMD propose des alternative honnêtes à ces processeurs. Bien
qu’en large retrait face à Intel sur le marché du CPU pour laptop, la
firme de Lisa Su est revenu en force il y a deux ans avec des Ryzen 5 et
Ryzen 7 basse consommation, notamment. Efficaces, ils sont souvent
intégrés à des laptops orientés bureautique et multimédia. Certains
constructeurs, comme HP et Lenovo, proposent plusieurs modèles équipés
de ces processeurs.
Restent enfin les processeurs dotés du suffixe « Y ». Il s’agit chez
Intel de puces ultra basse consommation, intégrées aux ultraportables
plutôt cossus, comme le Swift 7 d’Acer. Déclinées en Core i5 et i7, ces
puces se contentent de deux cores et visent avant tout l’autonomie ainsi
qu’une chauffe la plus réduite possible pour être intégrées à des
laptops dépourvus de systèmes de dissipation actifs. Elle se rapprochent
en cela du coeur de cible des lignées m3 et m5, également proposées par
Intel.
Bouclons notre comparatif en revenant rapidement sur le cas des
processeurs ARM. Comme évoqué en début de comparatif, l’américain
Qualcomm a fait une entrée plutôt réussie sur le marché des laptops sous
Windows 10, avec ses puces Snapdragon 8XX initialement pensée pour les
smartphones et tablettes. Ces dernières ont pour elles l’atout d’une
consommation très réduite mais leur performances demeurent encore assez
faibles en comparaison de ce que Intel peut proposer en puces mobiles à
l’heure où nous rédigeons ces lignes.
La chose pourrait toutefois évoluer significativement dans les mois à
suivre, avec le lancement des nouvelles générations de puces ARM
développées par Qualcomm. Avec elles, la suprématie d’Intel et des
processeurs x86 sur ce marché pourrait être diminuée. D’ailleurs, Apple
ne s’y trompe pas. Selon de récents rapports, la firme à la pomme
travaillerait à l’élaboration de puissantes puces ARM destinées à
propulser certains de ses prochains ordinateurs portables, comme les
futurs MacBook. Il nous tarde déjà d’en savoir plus. Et pour cause, la
généralisation des SoC sur le secteur du PC portable pourrait tout
bonnement conduire à une petite révolution sur ce marché en déclin… et
pourtant indispensable.